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Accès
Si vous n’avez pas de voiture, commencez par aller en acheter une. Lissac-sur-Couze est à une dizaine de kilomètres de Brive-la-Gaillarde. Et une fois sur place, c’est l’unique moyen de transport à disposition. Lorsque c’est fait, garez vous sur le petit parking pierré, et allez sonner à la porte blanche.
Accueil.
L’accueil se fait par la partie la plus ancienne du château qui date du 13è siècle. Ce qui explique pourquoi quand vous sonnez à l’interphone, il faut deux bonnes minutes aux hôtes pour descendre vous ouvrir. L’accueil d’Edwige et Gilles est réellement très sympathique, même si on détecte une très légère retenue. Ça n’a rien à voir avec notre odeur. En réalité, s’ils connaissent les lieux depuis l’ouverture des chambres en 2004, ils ne sont pas les propriétaires. Après les échanges d’usages, gentiment, ils vous conseillront d’aller chercher vos bagages AVANT de vous montrer la chambre. Faites le sans discuter. Pourquoi ? A cause de l’escalier. Que dis-je, l’escalier… La tour d’escalier ! La pièce majeure du lieu. Un colimaçon de pierre de plus de 2 mètres de large et qui dessert les quatre étages de la demeure. Une pièce d’architecture dont la construction a commencé 800 ans plus tôt. Ainsi, puisque vous allez devoir monter et descendre cet escalier à plusieurs reprises lors de votre séjour, autant économiser un voyage en combinant la montée des bagages avec la découverte de la chambre. En chemin, faites-donc une escale par le salon mis à la disposition des voyageurs au premier étage. Bibliothèque, fauteuils, jeux de société et mini bar avec boissons fraîches à disposition. Puis reprenez de l’altitude.
La Chambre.
Située au deuxième étage, la chambre « Orchidée » est de style très actuel. Combinaison subtile et très réussie de matériaux anciens et d’accessoires contemporains, c’est la plus petite des 5 chambres. Malgré ses 25 m2 seulement, elle se révèle très confortable : la literie et les draps sont de très bonne qualité et une armoire ancienne (qui contient accessoirement la télé), va vous permettre de ranger vos affaires (si vous rangez vos affaires, bien-sûr). Point bonus supplémentaire, les toilettes sont séparés de la salle d’eau, elle aussi très moderne avec douche à l’italienne et double vasque. Quant à la vue, elle s’ouvre sur le lac du Causse et sur le parc du château. A hauteur de fenêtre, un magnolia (fort et vert !), probablement centenaire, semble être le chef d’orchestre du parc. C’est simplement somptueux !
Le château
Alors, si les vieilles pierres avec une histoire, c’est pas trop votre truc, redescendez vos bagages, dites au revoir, remontez en voiture et taillez la route. Ce château, comme souvent, est une compilation historique et architecturale. Ici, se rencontrent les XIIIe, XVe et XVIIIe siècles. La salle de garde, rien que par sa taille, pourrait contenir tous les appartements dans lesquels j’ai vécu jusqu’à aujourd’hui. Et même si ça parait insurmontable, tout est décoré avec goût. C’est un régal pour les yeux. Équilibre et harmonie prédominent : choix des couleurs ou des matières, sélection des mobiliers et des objets. Il y en a pour tous les goûts puisque dans certaines chambres, le style rococo illustre bien l’ancrage du château dans le XVIIIè siècle. La maîtresse de maison, nous dit-on, pense et repense régulièrement le décor de chaque centimètre carré de cet endroit. Il n’y a vraiment rien à redire. D’ailleurs si vous êtes séduit, une petite pièce met en expo-vente certains objets de la déco.
Le petit-dej.
Thanks to la météo, nous avons pu prendre tous nos petits-déjeuners sur la terrasse. Servis entre 8h00 et 10h00 par une Edwige discrète (c’est-à-dire qui respecte ton réveil, ça c’est cool…) chaleureuse et maternelle (elle veille attentivement), on y déguste , en compagnie des autres « passagers », une farandole de viennoiseries tièdes et de pain accompagnée de confitures maisons, jus de fruits, yoghourt nature, thé, café filtre de qualité (ou nespresso sur demande), le tout servi sur un set de table individuel en ardoise (le minéral dominant dans la région). Et, là encore, outre la conversation des tiers, ce sont la vue sur le parc et celle sur le lac qui enchantent le moment.
Le parc.
Il est en deux parties. D’abord, le jardin aménagé qui fait face au château avec, au centre, son bassin et ses poissons rouges (nourris individuellement à la main par Gilles !). Un petit espace sous toile est aménagé sur la terrasse avec fauteuils et table basse. C’est le seul lieu extérieur où le wifi est accessible pour les accrocs. Puis un peu plus loin, au-delà les vestiges d’un portail en pierre, une étendue gazonnée et arborée. Le parc en lui-même. Bordé au sud par un muret de pierre, il surplombe le versant de colline qui descend jusqu’au lac. Fauteuils et transats vous attendent pour une séance de farniente ou de lecture à l’ombre des marronniers. Le soleil qui se reflète sur le lac et le silence qui règne là font de cet endroit une zone de première classe. Ah oui, au fait : pas de piscine. Les propriétaires n’en veulent pas. Probablement auraient-ils des difficultés à obtenir une autorisation pour en construire une dans cet espace protégé. Mais de toute façon, ils trouvent que c’est trop bruyant. On comprend.
Les restos.
Nous sommes restés presque deux semaines dans la région de Brive-la-Gaillarde. Nous avons écumé une partie des restos locaux. Et vous imaginez bien que dans cette région du Périgord, des kilos, on aurait tendance à en prendre plus vite que son ombre. Pourtant, en alternant les grands et les bons restaus avec les petits et les sympas, on a pas trop pris. Enfin, surtout moi. Notez qu’une page exclusivement consacrée aux restos de ce séjour devrait être bientôt accessible dans ce blog. Bon. Si vous ne deviez en retenir qu’un : La table d’Olivier à Brive. Une tuerie du début à la fin, un véritable endroit où le mot gastronomie prend tout son sens. Réservation impérative sinon c’est mort.
Une conclusion.
Le château de Lissac est souvent considéré comme une étape sur le chemin depuis ou vers le sud. On s’y arrête pour dormir et on reprend la route après le petit-déj. Nous, nous y sommes resté une semaine ! Et nous y avons apprécié la compétence et la gentillesse des hôtes, ainsi que la magnificence du lieu. En fait nous avons l’impression d’avoir voyagé dans le temps, en permanence en première classe.
Les tarifs.
4 chambres de 120 à 150 €
1 suite (4 pers.) à 240 €
Petit déjeuner 12 €
19600 Lissac
Tél : 33 (0)5 55 85 14 19 ou 33 (0)6 75 24 06 31
www.chateaudelissac.com
Contact : Catherine Meyjonade
contact@chateaudelissac.com
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