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Accès
Si vous n’avez pas de voiture, vous pouvez en louer une à la gare de Caen. Il vous reste 40 minutes de trajet si les travaux entre caen et Bayeux sont terminés (nous, on a mis 2 heures…). Sur place, des parkings gratuits tout près sont disponibles.
La maison.
Une maison de pêcheur en pierre de Caen dans une petite rue de Port-en-Bessin, distribuant trois appartements. Dès l’entrée, le charme opère grâce au bel escalier de bois parfaitement rénové, un joli petit bureau où sont déposés les meilleures adresses du coin, un beau carrelage neuf qui ne le paraît pas (j’aurais adoré qu’Astrid me donne l’adresse de son fournisseur…) et quelques vrais objets marins.
Au rez de chaussée, Le matelot à carreaux.
C’est tout comme sur le site, et même, c’est encore plus « cosy ». On entre directement dans la cuisine-salle-à manger-salle-à-TV. L’harmonie est subtile entre un équipement moderne choisi et la place laissée au passé. Pour exemple, ces magnifiques carreaux de ciments anciens, le mur de pierres apparentes et ce grand placard servant de vaisselier, qui me ramène directement à mes 5 ans, lorsque haute comme trois pommes, je scrutais toutes ces étagères la tête en arrière, à l’affût des boîtes en fer prometteuses de trésors sucrés. Contrairement à chez mamie, les nuances de gris, beige, bois clair et cette petite touche de bleu ciel qui égaye l’ensemble offre un bel équilibre des matières et des couleurs.
La chambre.
Le grand lit s’est avéré très confortable, le dessus-de-lit extra-moelleux. Côté déco, le lambris brut en tête de lit agrémenté de jeunes et beaux marins encadrés, une étagère subtilement retapée remplie de livres qui me donnent envie de (re)lire tout Hugo : décidément, on s’y sent bien comme dans un cocon, on a envie de s’y éterniser. On y a d’ailleurs dormi comme des loirs. Le charme se prolonge jusqu’à la salle de bain aux murs blancs carrelés façon métro, une grande baignoire en fonte et sa robinetterie, design à l’ancienne. Au sol, les fameux authentiques carreaux sont incroyablement préservés et entretenus. « Entretenu », un des maîtres mots de cette maison d’une rare propreté.
Le p’tit déj.
La maison matelot n’étant pas une chambre d’hôte mais Astrid ayant pensé à tout, j’ai opté pour la formule « bande de flemmards » qui consiste à commander (au moins la veille) un petit ou grand petit-déj, livré par la gentille dame du Proxi, à 2 pas de là.
J’ai déjà goûté des croissants et du pain plus frais et plus savoureux mais voilà, j’avais pris l’option paresseuse et c’est bien agréable tout de même. Alors que la boulangerie est à 2 cm et que leur brioche est très bonne !
Les restau.
Sur place, on a tenté « Fleur de sel » qui se la joue un peu : une sole trop cuite et peu savoureuse, des Saint-Jacques assez peu respectées, pas très bien accompagnées. En revanche, j’ai beaucoup aimé leur dessert « Soupe de fruits d’hiver, crumble noix”, originale et délicieuse.
Mais au final, trop cher pour le lieu, l’assiette et la saison.
Le Château de Chenevière : Dès l’entrée, et en allant jusqu’au salon, j’ai tout de suite détecté le côté : ici, c’est un château XVIIIe donc, on ne décolle pas du doré à souhait. Des rideaux à fleurs « en veux-tu en voilà », du papier-peint aux couleurs suspectes et un début de modernité qui se serait arrêté en 1978 dans la banlieue d’Angoulême (une région que j’aime, attention !). Et pourtant, quand on a la chance d’avoir un lieu pareil, on pourrait faire des merveilles ! Moi je confierais ça à Astrid les yeux fermés ! (Et pour une vraie leçon de restauration de château voir les Merles en Dordogne qui fera l’objet d’une chronique). Dans ce petit salon décoré d’une jolie collection de sceaux, la proposition de l’apéro au coin du feu avec lecture de la carte m’a tout de même réconfortée.
Bien entendu, cette déco étant un état d’esprit, les serveurs avait donc le même : pas très décontractés du slip ! Bon, on est là pour dîner, concentrons-nous là-dessus. Un foie gras de canard mi-cuit à la vanille de Tahiti que je n’ai pas réussi à finir car trop vanillé, une lotte acceptable mais une sauce d’abord savoureuse puis vite écœurante, un dessert prometteur noisette praliné (j’adore le praliné !) que je n’ai pas pu finir non plus. Une cuisine un peu trop riche, un poil prétentieuse, aux mélanges disharmonieux. Bref, pas le dîner idéal pour l’anniversaire de mon doudou (qui, lui, a beaucoup aimé son sablé breton, crémeux citron, cœur de pistache : ouf !)
Les balades.
Vous n’allez pas y croire : on a fait les plages du débarquement !
La pointe du Hoc nous a particulièrement ému, surtout si on se remémore les scènes tournées sur place dans « Le jour le plus long » (disponible en DVD quand vous serez rentrés à la Maison Matelot).
Une conclusion.
« Les filles du bord de mer » : voilà un concept plein de cohérence, intelligemment conçu (les noms et logos des différents lieux, leurs sites internet, les photos et leurs fidèles descriptions) et intelligemment réalisé.
Au « Matelot à carreaux », le confort est complet, tout comme l’équipement de la cuisine et de la salle de bain (à part la serpillière qu’on a jamais trouvée !). Propreté, calme et proximité des commerces, on ne s’est vraiment pas fichu de vous !
Un accueil sympathique, un lieu absolument charmant. On s’y sent comme à la maison, on a envie de retenir les idées déco pour chez soi, de tenter les autres locations, comme « la cabane des pêcheurs » pour une bonne semaine ou simplement le loft, dans l’ancien grenier de la maison matelot qu’Astrid nous a gentiment fait visiter. Bravo les filles !
Les tarifs
Nuitée : de 95 à 115 €
Week-end 2 nuits : de 190 à 230 €
Semaine : de 550 à 680 €
La maison matelot
11 rue Halley
14520 Port-en-bessin Huppain
Portable : 0777 222
www.lamaisonmatelot.com
Contact : Astrid / Les Filles du Bord de Mer
Mail : info@lamaisonmatelot.com
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